Le 1er février dernier, le Conseil des arts de Montréal a déposé le mémoire De la précarité à la dignité : nouveaux regards pour améliorer le statut de l’artiste dans le cadre des consultations publiques sur la révision des lois sur le statut de l’artiste.
En tant qu’organisme subventionnaire et acteur central de l’écosystème culturel montréalais, c’est en solidarité avec les artistes que le CAM a présenté ce mémoire. Grâce à sa relation privilégiée de proximité avec les artistes, les organismes et les travailleur·se·s culturel, le Conseil est un témoin de première ligne des ravages causés par la pandémie ainsi que de certaines problématiques systémiques et structurelles observées au cours des dernières années.
La précarité que vivent aujourd’hui les artistes engendre de lourdes pertes économiques, sociales, professionnelles et identitaires dont les effets se feront ressentir pendant de nombreuses années. C’est pourquoi le Conseil estime que l’établissement de bases solides permettant aux artistes d’accéder à des conditions de vie décentes est impératif.
État des lieux et avenues prometteuses
Le mémoire présente un état des lieux de la précarité socio-économique des artistes en recoupant les constats récents des différentes associations professionnelles. Le Conseil y détaille également des programmes, politiques et initiatives au caractère résolument novateur ayant été développés à travers le monde dans le but explicite ou implicite d’améliorer le statut des artistes. La démarche du CAM vise à présenter ces différentes avenues dans le but d’offrir des sources variées d’inspiration aux décideurs publics.
Plus que jamais, les créatrices, créateurs, interprètes, travailleuses et travailleurs culturel ont besoin que le Québec se positionne dans la continuité de son engagement historique à soutenir les arts et la culture en leur reconnaissant un statut qui leur ouvre la voie à une amélioration de leurs conditions socioéconomiques ainsi qu’à un accès à la protection sociale. Le Conseil souhaite que cet exercice fasse en sorte que le Québec puisse continuer de se revendiquer comme un des leaders mondiaux en matière d’encadrement du statut de l’artiste.